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Sandrine

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jeudi 29 mai 2014

Déjeuner de la Chaîne des Rôtisseurs à la Ribaudière : Qu'est-ce-que c'est ?

Et me revoilà enfin, ravie de vous retrouver après cette longue pause (boulot oblige, il n'y a pas que le plaisir dans la vie .... ah bon ?)

Après avoir souvent entendu parlé de la confrérie [je n'y reviens pas je vous ai déjà expliqué le principe d'une confrérie avec notre article sur les cagouilles...]de la chaîne des Rôtisseurs, je tenais à les rencontrer afin de me faire une petite idée de qui sont les fameux "Rôtisseurs" et comment fonctionne la chaîne ?

C'est donc avec grand  plaisir que je les ai rejoints en ce dimanche  18 mai au restaurant La Ribaudière (1 étoile Michelin) de Bourg Charente (merci françoise). Bon, jusque là ils ne s'y trompent pas, la Ribaudière, peu de chance d'être déçu, une très belle adresse connue de tous les gastronomes de la région !

Tout d'abord laissez moi vous compter l'histoire de la chaîne [merci Raymond de m'avoir fait parvenir l'historique dont j'ai tiré ces quelques lignes] :

"En 1248, le roi Louis IX, canonisé par la suite sous le nom de Saint Louis, souhaitant remercier les corps de métiers ayant contribué à l’édification de la Sainte Chapelle, ordonne la création du « Mestier des oyers », les rôtisseurs d’oies et volailles très prisés à l’époque. Au fil des temps, les activités et privilèges de la confrérie des « oyers » se sont élargies à la préparation et à la vente de toutes sortes de viande et gibiers.

Les Lettres Patentes du roi XII en mars1509, confirment le nom de Rôtisseurs attribué à la corporation qui voit ses compétences élargies au gibier à plume, à l’agneau et au chevreuil.

Durant cinq siècles, la Confrérie des Rôtisseurs cultive et développe les arts culinaires, respectant tous les critères de professionnalisme et de qualité exigés par la « Table Royale », jusqu’à la dissolution du système des corporations pendant la révolution française, en 1793.

C’est à Pâques de l’année 1950 que, le Dr. Auguste Bécart, les journalistes de renom Jean Valby et Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky (élu « Prince des Gastronomes ») et les chefs Louis Giraudon et Marcel Dorin, firent le serment de restaurer l’esprit de la vieille corporation chez les professionnels et de leur adjoindre les gastronomes non professionnels et mêmes les maîtresses de maison."

En août 1950, la Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs était constituée et depuis cette date, la Chaîne n’a cessé de se développer. De nombreux grands personnages ont, au fil du temps, fait parti de cette illustre confrérie et bien au-delà de nos frontières (aux États-unis notamment où la chaîne est une véritable institution, présidents, personnalités de divers horizons....). 

Pierre, président (aussi appelé bailli) du Bailliage de France, entouré de Georges (Chancelier de France), de Raymond (bailliage des Charentes) et de bien d'autres encore, ne manque pas de petites histoires [ni de grandes d'ailleurs] à vous raconter tout au long du repas.....

........ mais comment fonctionne tout ce petit monde alors ? [merci toujours à Raymond pour ces précisions]

"Les membres de chaque bailliages sont cooptés par deux parrains et sont officiellement admis par intronisation en prêtant  serment à l’occasion d’un chapitre (grand dîner de gala) pour recevoir leur collier et leur diplôme. Les Bailliages Régionaux ou Provinciaux n’ont pas de statut et dépendent tous du  Bailliage de France  régi par la loi du 1er juillet 1901. Il est géré par un Conseil d’Administration, dont les membres sont élus pour trois ans renouvelables. Le Président est nommé par le Conseil d’Administration. correspondant à leur grade (chevalier, dame de la chaîne, officier…)" Et bien c'est tout une hiérarchie qui s'organise pour le bien-être de nos papilles.


Un accueil très sympa, je me suis tout de suite sentie très à mon aise, il faut dire que ces rôtisseurs ne sont pas tristes et que l'assiette était vraiment à la hauteur de l'événement. Reste que le coût [et oui,  il faut en parler] n'est pas à la porté de tous même si, pour cet événement, nous avons eu accès à du très haut niveau de gastronomie pour un tarif très attractif (80 euros pour le menu que je vais vous détailler maintenant c'est plus que convenable).

Pierre (à gauche) et Raymond.





Nous avons démarré par un apéritif [des bulles ... what else !] très élégamment accompagné d’œufs brouillés aux truffes, de canapés et de divers bouchées très agréables. Ce moment était aussi l'occasion de porter un toast et de revenir quelques instants sur les valeurs fondamentales de la chaîne.








Mise en bouche.




Carpaccio de lotte.
Après une mise en bouche de panna cotta de fenouil, nous avons dégusté un carpaccio de lotte délicatement fumée, crème citronnée au caviar de hareng. Une entrée d'une grande délicatesse, toute en douceur, un vrai régal.









Nous poursuivons avec une raviole de langoustine, crème de homard cognac XO et estragon .... WHAOUUU.... un vrai bonheur, de la texture au goût ,avec ce qu'il faut de peps apporté par de petites tomates concassées. (le tout accompagné d'un entre-deux Mers 2012).



Raviole de langoustine, crème de homard

On dirait bien que le chef [Thierry Verrat s'il est encore besoin de le présenter] a décidé de nous faire monter en puissance tout doucement au cours de ce repas ....TOP !


Filet de veau farci.





Le filet de veau farci d'un salpicon de morilles, petits farcis insolites fait ensuite son entrée, il nous est proposé avec un vin rouge "La ribaudière" 2010. Surprise pour moi de découvrir que le chef s'adonne (conjointement avec une tonnellerie pour la mise en œuvre de nouveaux procédés) à l'art de la vinification et de l'élevage du vin, belle surprise, nous aurons été privilégié sur ce coup là encore.




Comté à la truffe noire.





Que serait un bon repas sans son passage obligé par l'assiette de fromage (un de mes moments préféré) : Le comté à la truffe noire de Jarnac, très délicat mais un peu gras au final à mon goût, le mille-feuille de comté est agrémenté de mascarpone (on ne sent plus vraiment le comté) ... a priori il n'y a que moi qui le trouve un peu lourd donc, les goûts et les couleurs c'est toujours forcément subjectif !







Et voici le dessert ... toujours un peu effrayée à l'idée de terminer un tel festin par un dessert chocolaté, je me ravise à la première bouchée, d'une très grande légèreté. Croquant, douceur et force à la fois, tout y est, c'est beau, c'est bon et malgré le nombre de plats engloutis avant, ça passe tout seul.

Millefeuille chocolat grand cru"Los Ancones", caramel au beurre


On termine évidemment avec un café/mignardises et un petit Cognac.

Ce déjeuner aura été un ravissement pour les pupilles et les papilles [un sans faute pour l'équipe de Thierry Verrat], en bonne compagnie avec de vrais gourmets à la table, experts en gastronomie dans une ambiance bon enfant et chaleureuse.
Le chef Thierry Verrat.

Je préviens les non initiés que l'opération nécessite un minimum d'entraînement pour tenir le rythme, je ne ferai pas ça tous les jours ..... quoi que !


En fait, la chaîne des rôtisseurs c'est avant tout la défense de notre patrimoine culinaire, culturel et historique [1248 - 2014, c'est pas rien !] avec une volonté commune de partage et d'échange dans la convivialité, bref une belle philosophie de vie!

.... si vous êtes, gourmand, bon vivant, que vous aimez le bon vin et surtout passer de bons moments bien entouré, la chaîne est idéale pour vous. Alors  n'hésitez pas à les contacter ils vous feront, à coup sûr, un très bel accueil et vous pourrez partager de grands moments de gourmandise dans des endroits fabuleux et parfois même inaccessibles, merci à tous pour cet accueil.

Pour plus d'infos : marquet.georges@wanadoo.fr


dimanche 23 février 2014

Le restaurant du Domaine de Chatenay [15,1/20]


On vous parle enfin du restaurant du domaine de Chatenay, non pas que nous ne l'ayons pas testé plus tôt, mais à son ouverture, le prix de la formule midi (36 euros) ne correspondait pas à notre démarche !
Et bien c'est une autre histoire qui s'écrit au domaine aujourd'hui, le chef de l'époque s'en est allé et c'est Mickaël qui œuvre maintenant en cuisine [pour notre plus grand plaisir d’ailleurs] avec une équipe un peu remaniée...
... Et le résultat ne se fait pas attendre puis qu’avec une formule à 24 euros pour entrée/plat/dessert [18euros pour l'entrée/plat ou plat/dessert] l'adresse devient plus que compétitive sur Cognac (il n'y a pas beaucoup d'offres équivalentes pour cette qualité d'assiette).

La salle sur sol de verre !


Comme toujours on démarre par un petit tour du propriétaire, le château a été entièrement réhabilité, les pièces sont spacieuses et lumineuses malgré une météo exécrable ce jour là, pluie, vent, rien ne nous a été épargné !
Attention il vaut mieux réserver, la salle ne compte qu'une trentaine de couverts (150 en terrasse l'été) et OUPS, mesdames, le sol en verre est magnifique et laisse entrevoir la cave, mais aussi le dessous de vos jupons ! En fait il n'y a pas grand passage dessous mais cela est un peu perturbant quand même... La déco est chargée mais le tout dans une ambiance italienne avec des toiles colorées au murs qui au final fonctionne plutôt bien.


Pleins les yeux ...et les papilles !






Le service est sobre et on prend commande rapidement. On patiente avec un amuse-bouche à la betterave, délicat, beau et bon.









Risotto de Haddock fumé.






Consommé de bacon asiatique.


Ensuite les entrées, et là, on comprend vite que notre jeune chef en a sous le pied ! Risotto de Haddock fumé, jaune d’œuf poché ou consommé de bacon asiatique, porc et crosnes. Tout une histoire, des saveurs asiatiques et britanniques qui se marient à la perfection. c'est servi vite, bien chaud et on se régale.


                                                                         







Caille aux lentilles.

 Ensuite.... et bien c'est un peu long et c'est bien dommage (mais nous en aurons finalement l'explication à la fin du repas) voici venir les joues de bœuf croustillant, purée de radis blanc, céleri boule, carotte ou la caille aux lentilles, gelée de pesto et foie gras poêlé.



Joue de bœuf.

Tout un programme, et si ce n'est le temps qui, du coup, nous joue un tour avec des assiettes plutôt tièdes, les textures et les assaisonnements sont justes (un peu salé au goût de certains, parfaits pour d'autres papilles). Un travail de fou sur ces joues de bœuf que l'on ne peut que saluer. Le jus, excellent, aurait mérité de ne pas être servi sur ardoise (les plats refroidissent plus vite et on ne peut pas y mettre beaucoup de sauce, dommage pour les gourmands !). Les garnitures sont en quantités suffisantes et le résultat visuel est pas mal du tout.

Dôme chocolat, cœur passion.





Viennent les desserts (pas d'attente cette fois-ci) et là ... MIAM un dôme chocolat, cœur passion et lemon curd (et oui le chef est britannique et du coup même le pâtissier s'y met !). Bizarrement personne ne fait de reste dans l'assiette et pour cause, ce dessert est divin, un juste équilibre des saveurs, du croquant, de l'onctuosité, bref tout y est...  splendide, MERCI !










J'étais un peu hésitante à l'écriture de cet article, le service, bien que discret car plutôt jeune, a été efficace et que dire de l'assiette qui nous a tous conquis, on est ressortis FAN de ce jeune chef. Et alors comment faire, cette attente ayant un peu terni le tableau nous nous devions d'en avoir le cœur net et avons décider de revenir très vite pour s’assurer qu'il s'agissait bien d'un incident isolé. Et bien soit, comme nous laissons toujours une deuxième chance avant d'écrire (et oui nous donnons toujours des avis après avoir laissé au moins deux chances sinon on préfère s'abstenir).

Donc voici les photos de notre deuxième passage et pour le coup se fût un sans faute !

Brandade de morue et surprise à l'intérieur !
Saumon sur chou rouge.
Sphère chocolat, glace et noix de pécan.






Plus d'ardoises, du jus servit généreusement, bon service, belle assiette et toujours ce rapport qualité/prix surprenant.






C'est donc en connaissance de cause que je vous invite à tester le restaurant du Domaine de Chatenay, quelques réglages seront certainement encore nécessaires sur le point de l'accueil et du service, l'équipe est jeune mais a un très bel avenir devant elle. Le chef, et bien, on est tout simplement FAN, il va falloir bien le garder au chaud dans ses cuisines, c'est un atout majeur pour cette table (attention Mickaël, il faut y allez doucement sur le sel tout de même !). Les photos parlent d'elles-mêmes, c'est aussi bon que beau, tout laisse à croire que l'établissement est, après les quelques changements qui étaient nécessaires, sur la bonne voie pour faire parti des incontournables de Cognac. Pour ma part je pense déjà à mon prochain déjeuner... mais attention il devrait vite être victime de son succès et quand cela va se savoir il faudra penser à réserver !

Souvenir de la terrasse l'été dernier à l'ouverture !

... Et tant que vous y êtes, profitez-en pour visiter la Cognathèque et pour vous y détendre un moment après votre repas ...

mardi 18 février 2014

Les Cognacs Bache Gabrielsen

A Cognac, tout le monde connaît la maison Bache-Gabrielsen, elle est reconnue par les locaux comme l'une des meilleurs et, cerise sur le gâteau, les cognacs y ont un rapport qualité/prix qui n'est pas pour déplaire aux consommateurs avertis.

Un endroit plein de souvenirs...

Nous avions donc rendez-vous ce mercredi de Février avec Alix, notre guide pour la matinée qui est en charge de la communication de la Maison et des relations avec l'Asie. Notre visite commence dans un petit bureau, plein de charme et chargé de souvenirs familiaux...

Thomas Bache-Gabrielsen, jeune sous-lieutenant Norvégien issu d'une famille de commerçants en vins et spiritueux, débarque à Cognac en 1903 pour parfaire ses connaissances sur le divin breuvage. En 1905, avec son ami Peter Rustad, ils rachètent la Maison Dupuy, créée en 1852 par Auguste Dupuy, originaire de Jarnac. Quand en 1916 Peter décède, Thomas se retrouve seul au commande. René, Christian et aujourd'hui Hervé ont chacun à leur tour repris les rennes de la société.



Qu'est-ce-que je vous sers?





C'est ça" le Paradis".







Après cette immersion dans l'histoire de la famille, la visite se poursuit par la découverte des chais, sans oublier l'étape de la distillation. On a pu admirer les fûts scellés (millésime oblige !) et accéder au Paradis Bache-Gabrielsen.







L'embouteillage.


Ensuite, on traverse la rue, et nous voilà sur la chaîne d'embouteillage... tout l'intérêt de visiter une maison comme celle-ci réside aussi dans le fait de pouvoir voir toute la chaîne de production et de se promener au cœur de l'activité. La société compte aujourd'hui 25 personnes et travaille toujours en majorité avec la Norvège où la marque est incontournable.

Une très belle découverte de qualités supérieurs.



 Retour à l'espace dégustation où Alix nous propose de découvrir trois Cognacs bien différents, un moment fort sympathique à la découverte d'un cognac millésimé...entre autres.









Je vous encourage vivement à découvrir cette Maison, nous avons passé un excellent moment en compagnie d'Alix qui a été un guide remarquable et nous sommes repartis avec des sacs bien remplis pour faire goûter nos découvertes à nos amis. Le design épuré des bouteilles a beaucoup séduit et pour ma part je n'ai pas su résister, en plus,  à un très vieux Pineau, délicieux !

Vous pouvez venir faire vos achats directement sur le site en centre ville [ 32 rue de Boston - 16100 Cognac]. Les Cognacs Bache-Gabrielsen sont bien connus des revues et guides spécialisés.





vendredi 14 février 2014

Auberge des Glycines à Taillebourg [14,2/20]

Après une belle balade chez Jacqueline et Robert au pays de la truffe, il faut bien se restaurer ! Déjeuner à l'Auberge des Glycines à Taillebourg (au nord de Saintes).

Un peu de mal avec le rouge et le jaune!





Au bord de la Charente (l’endroit doit être magnifique aux beaux jours), l'auberge des Glycines vous accueille dans un cadre charmant avec une décoration un peu désuète mais qui correspond bien au terme d'auberge.
La terrasse surélevée doit être fort agréable en été, elle est couverte par une glycine hors d'âge comme on dit ici ...


L'accueil est sobre et  même un peu timide pour notre jeune serveuse mais on se sent bien une fois installé !

Le menu complet est affiché à 28,60 euros pour entrée/plat/dessert, c'est assez élevé par rapport à ce que l'on a déjà pratiqué mais ici pas de menu unique, vous pouvez choisir dans la carte avec 3 ou 4 propositions à chaque fois c'est plutôt plaisant. Vous pouvez aussi opter pour la formule entrée/plat ou plat/dessert à 23 euros.

Et c'est parti, on est assez nombreux on va pouvoir avoir un bel aperçu des différents plats et vous aussi...

Si moelleux...



On commence avec des petits cakes encore tièdes pour patienter et ma foi tout le monde semble apprécier.






Velouté de Potimarron.
Effiloché de Haddock.

 Les entrées arrivent, ce sera effiloché de haddock poché beurre blanc à la ciboulette et salade de vitelotte, St Jacques rôties sur lit de poireaux fondant et velouté de potimarron  et enfin marbré de foie gras de canard et pain d'épice. De belles réalisations, plutôt épicées ce qui n'est pas pour déplaire à certains mais un peu trop aux goût des autres (ah les goûts et les couleurs, heureusement que chacun peu donner son avis !). C'est sûr le chef aime les épices et on les retrouvent de ci  delà  dans nos entrées.


Marbré de foie gras de canard.
Petit bémol sur le pain d'épice accompagnant le foie gras, de l'avis général un peu trop grillé, voir "calciné", peut-être un essai quelconque mais qui n'aura pas trouvé son public ! Pour le reste, délicieux, retour en grâce pour le haddocks que l'on retrouve très souvent ces derniers temps. C'est beau ET c'est bon...

 Ensuite les plats : Émincé de lotte au curry, blanquette de veau aux morilles à l'ancienne, dos de cabillaud poêlé et une entrecôte/frites.

Dos de cabillaud, coques marinières et petits légumes.
L'entrecôte - frites
Émincé de lotte au curry, petits légumes.






Présentation soignée avec un dressage quasi similaire dans chacune des assiettes, le tout est servi bien chaud, assez rapidement.


Les frites sont restées un peu longtemps dans l'huile mais les saveurs sont bien là et toujours une petite touche d'épice pour la lotte dont la cuisson est parfaite (difficile, la lotte est  trop souvent caoutchouteuse) !



C'est bon et généreux...




Blanquette aux morilles.










Le Paris/Brest.
 Pour le dessert, un Paris/Brest très bien exécuté, agréable, pas trop sucré, il est entouré de quelques fruits et précède un café accompagné de petites gourmandises qui ne sont pas pour nous déplaire.




Une auberge très agréable, à la décoration un peu daté (surtout au niveau des commodités !) mais idéalement situé. Une assiette généreuse, des cuissons très justes avec un goût prononcé du chef pour les épices !
Une halte à ne pas manquer surtout si vous aimez la bonne cuisine traditionnelle, nous lui avons attribué une moyenne de 14,2/20, le rapport/qualité/prix et le cadre/confort/déco ont un peu limité la note qui au regard de l'assiette aurait pu mériter des points supplémentaires.
On a passé un bon moment et nul doute qu'à la belle saison un dîner sous les glycines s'impose.


Auberge des Glycines
4 quai des Gabarriers
17350 Taillebourg
05 46 91 81 40


mercredi 12 février 2014

La truffe noire du Périgord chez Jacqueline et Robert Porte

Mi-Janvier nous semblait la période idéale pour aller rendre visite à Jacqueline et Robert Porte (sans oublier Bulle) du côté de PORT D'ENVAUX pour qu'ils nous parlent de la Tuber mélanosporum plus connue sous le nom de "truffe noire du Périgord".

Entre deux averses [exceptionnellement il pleut mais cet hiver difficile de passer entre les gouttes] nous voilà partis dans les champs chaussés de nos plus belles bottes à la chasse à la truffe. Et je dis bien "chasse" parce que cette découverte prend vraiment des allures de chasse au trésor !


Une culture qui réclame beaucoup d'attention, surtout au démarrage.


Ce n'est pas moins de 500 arbres que Jacqueline et Robert ont plantés il y a maintenant une dizaine d'année sur 2 hectares et aujourd'hui une trentaine d’entre-eux livrent leurs diamants noirs régulièrement.




Certains de ces arbres ne donnent et ne donneront peut-être jamais de truffes, la faute très probablement d'après Jacqueline, à la mycorhization (technique de broyage de truffes mélangées à du terreau pour nourrir la racine des jeunes plants).


Eurêka !






Ah mais quelle chance ! A peine arrivé que Bulle renifle et renifle le pied d'un chêne... mais attention, il faut rester attentif si on laisse le chien gratter trop fortement la truffe risque d'être abîmée.










Et oui Bulle, tu peux être fier, elle est magnifique cette truffe !



C'est vraiment grisant ce moment où l'on découvre cette pépite noire, et une belle pièce en plus, on a l'impression de retourner en enfance. Bulle, ça c'est du bon boulot !







La pesée des diamants ... Waouh





Après une petite récolte, [cette année n'aura pas été une grande année pour la truffe] ...  au résultat. Le nettoyage puis la pesée avec Robert. Chouette il y en a assez pour tout le monde, on va se régaler.












Petit cours de reconnaissance de truffe, elle ne sont pas toutes bonnes, Jacqueline nous explique comment les reconnaître.

Astuce : Si vous n'en avez pas plusieurs sous le nez pour être bien sûr que votre odorat ne vous joue pas des tours, vous pouvez gratter un peu l'écorce. Sur la mélanosporum (la bonne), toute la truffe est plutôt homogène et ferme alors que sur l'autre, en grattant avec votre ongle, on a l'impression de retirer l'écorce d'un litchi ou de la coquille d’œuf. Merci infiniment Jacqueline pour cette info, il vaut mieux éviter les arnaques et quand on n'est pas un expert ça peut aider !

Et merci Jacqueline et Robert !



Quoi de mieux pour terminer cette balade qu'une petite mise en application autour d'un bon cocktail pour accompagner les petits toasts de beurre truffé que Jacqueline nous a gentiment préparé.






Vous pouvez contacter Jacqueline et Robert au 05 46 91 28 41 ou leur écrire : rporte17@gmail.com, vous pouvez aussi les retrouver à Jarnac pour le marché aux truffes !


Oeufs brouillés à la truffe.


Et voilà un petit amuse-bouche qui fait toujours plaisir, le soir même : C'est dans la simplicité qu'elle révèle d'après moi tout ses parfums !






mercredi 29 janvier 2014

Restaurant L'Yeuse à Châteaubernard [15,4/20]

Enfin on vous dit tout sur notre passage au P'tit Yeuse à Châteaubernard !

L'hiver y'a pas à dire, il n'y a rien de mieux qu'un bon repas entre amis ... c'est au bistrot de l'Yeuse que nous nous sommes retrouvées pour un déjeuner qui, ma foie, a su combler nos attentes.

Que dire du cadre ... somptueux dans lequel nous avons pu nous détendre et où nous avons fort bien été accueillies ! Vous savez chers lecteurs combien l'accueil est primordial pour nous autres, gourmands et gourmandes... oui mais, avant tout, et bien au-delà de l'assiette c'est l’atmosphère qui se dégage d'un lieu et le bien être que l'on y ressent qui prime. Après tout n'est-ce pas sur ces critères que l'on retourne [où pas d'ailleurs] dans un restaurant ?

Alors voici quelques photos et un aperçu de notre moment passé au bistrot du P'tit Yeuse.

La formule midi  est ici proposée à 28 euros (entrée/plat/dessert) et servie "sur le zinc" au bistrot du P'tit Yeuse. Une très belle salle qui s'ouvre sur une terrasse avec une vue magnifique aux beaux jours. La salle principale a entièrement été redécoré l'an passé et ce n'est pas pour nous déplaire. Une vraie réussite avec une sculpture de douelles, majestueuse et très bien intégrée ... bravo l'artiste, à voir !
 

Simple, convivial et très bon.



Tout commence avec une petite mise en bouche fort sympathique qui nous permet de déguster notre vin en toute décontraction. On tartine, on tartine et ... on papote, on papote ! Une rillette bien agréable servie sur l'ardoise, sans chichi, on aime !





Harengs sous la couverture.





Le hareng sous la couverture avait de quoi m'effrayer puisqu'à priori je ne suis pas très fan de ce poisson ! Mais c'était sans compter sur le talent du chef qui, en le dressant comme un dessert, en a fait quelque chose de très fin, de très agréable visuellement et extrêmement bien assaisonné. Rien à dire, carton plein pour toute la table, on s'est régalées.









Merlu de la Cotinière, Risotto de courge et de châtaigne





Pour le plat ce sera merlu de la Cotinière, risotto de courge et de châtaigne. Une cuisson du poisson tout simplement parfaite, un accompagnement généreux et gourmand à souhait, le chef continu sur sa lancée, rien à dire, c'est tout simplement délicieux !












Café gourmand.




On termine sur un café gourmand
 [bien gourmand], il y en a pour tous les goûts. Entre le chocolat, les petits biscuits, les crèmes et les fruits, tout y est. Une belle manière de conclure ce repas.





WAOUH, c'est un grand bravo pour le P'tit Yeuse. Que ce soit le chef et son équipe en cuisine ou le service en salle, pas une fausse note au cours de ce déjeuner. La rubrique "rapport qualité/prix" de nos testeurs à toutefois freiné un peu la note finale [seul petit bémol, si la qualité de l'assiette et de l'accueil a été salué à l'unanimité, il n'en reste pas moins que la formule  n'est pas forcément à la porté de tous]. Le cadre est sublime et mon petit doigt me dit que l'offre devrait encore s'étoffer puisque le restaurant vous proposera maintenant l' "after work" à l'Y-Bar (tapas et planchas, seul ou à partager !).
En conclusion, nous ne saurions que trop vous conseiller cette adresse le temps d'un déjeuner ou d'un dîner, avec une moyenne de 15,4/20 il se classe parmi les incontournables de la région, le cadre est somptueux et l'accueil à la hauteur !


65 Rue de Bellevue, 16100 Châteauberanrd
05 45 36 82 60







mercredi 22 janvier 2014

La Ferme Autruche à Salles d'Angles

Et oui quoi de plus normal que des Autruches en Charente ?

Pierre Hitier de la Ferme Autruches que nous avons déjà rencontré à plusieurs reprises sur le marché du Tambourinour du vendredi après-midi à Gondeville participait pendant les vacances de Noël à "Distilleries en fête". J'en ai donc profité pour conduire mes deux petits à la découverte du volatile venu d'Afrique.

Le lieu est très bien indiqué depuis le centre de Salles-d'Angles et nous arrivons sans problème mais pas sans étonnement à la vue du zèbre et du chameau qui nous regardent passer...
... euh mais où on est là, qui'm disent !!!

Et oui parfois pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour trouver un peu de dépaysement ! Le cœur de la grande Champagne regorge de surprises en tous genres.

"Distilleries en fête" [les étapes du cognac] pour ceux qui ne connaissent pas,  proposent des balades et des découvertes tout l'hiver autour du Cognac et plus particulièrement de l'art de la distillation. Mais pas que...on peut aussi participer à des repas et tout un tas d'activités différentes au sein des exploitations viticoles de la région. Alors pourquoi pas ce laisser tenter et sortir un peu même quand il ne fait pas très chaud !!!

La visite commence par la distillerie qu'on a la chance, du coup, de voir en fonctionnement [et là je vous dis pas ça sans drôlement bon, une bonne chauffe en plus!] puis après quelques explications et une dégustation de l'eau de vie qui permet la transition avec le pourquoi du comment des autruches à Cognac on file vers l'enclos.


Bien au chaud sous le regard de "cocotte".


Je ne m'attendais pas à voir autant de petits, en fait il y a des naissances tous les 10 jours et c'est une toute petite poule qui sert de "nounou" aux nouveaux nés [pour qu'il y ait des naissances régulières il faut séparer les mères de leurs petits].




Ah, il a fier allure !






L'animal prend quand même 1cm par jour pendant les 6 premiers mois pour atteindre environ 1m80 à 2m adulte. Il y en a un qui surveille tout  de son enclos, c'est le mâle qui a bien du labeur avec tout ça !






Pierre Hitier.






Pierre nous fait participer à une petite expérience et, tour à tour, chacun monte sur un œuf (cru je précise) qui, à notre grand étonnement, supporte tout ce qu'on lui fait subir.









 

C'est maintenant l'un de mes moments préférés, le passage à la boutique où nous attend une dégustation des rillettes et autres saucissons issus de la production de Pierre. Là encore surprise, on y trouve aussi des cosmétiques à base d'huile d'autruche et de la  maroquinerie de grande qualité [je craque].

Une texture très agréable.



Du très bel ouvrage !
















Bref une belle fin d'après midi en compagnie de Pierre à la découverte d'un produit certes atypique, mais en tous cas excellent. J'ai moi-même testé le filet c'est délicieux et extrêmement tendre et le saucisson est très peu gras, j'ai tout particulièrement apprécié. Il faut compter une quarantaine d'euros au kilo pour le filet, la viande a du caractère (se rapproche un peu du magret) et le foie d'autruche se situe quelque part entre le foie de veau et le foie gras, c'est surprenant !
Vous pouvez vous rendre à la boutique tous les jours mais mieux vaut passer un petit coup de fil avant pour avoir quelqu'un sous la main à votre arrivée.  Pierre se fera un plaisir de vous faire visiter sur réservation !


Ferme Autruches
11 rue des trois Ormeaux
16130 Salles-d'Angles
+33 (0)5 45 83 70 27/+33 (0)6 08 86 24 69